Ici vit l’amour

Parfois les choses commencent ainsi, presque par hasard. On ramasse un coquillage, puis un autre, puis un autre encore. Avant le lavage puis la coquille est observée à la maison, loin de son habitat. On peut remarquer les détails qui à la mer, sous le soleil, sont échappés. 

Un reflet nacré, l'architecture perfecte, les coulers dégradés, la texture irisée, la texture dure mais cassable. On est tenu dans la main, son poids, discrète, on peut le caresser en espérant que la coquille révéler quelque chose comme un sort révélateur. 

La coquille est le symbole du mystère caché, nous pouvons l'approcher à l’oreille pour entendre une mer qu’il n’existe pas encore nous entendre, nous croyons en elle. Nous sommes enlevés, pris dans le filet comme tant d’autres, emprisonnés dans les trémails des pêcheurs. 

Quand Gabriele Sercia commence ce jeu est un peu plus qu’un enfant, et la valeur de ce qu'il recueille est pou lui inconnue. Réalise lentement d'avoir des centaines de spécimens et, heureusement il le sait, dans les années 1980, un naturaliste sicilien, Ignazio Sparacio, grand entomologiste et excellent malacologiste, qu’il redirige vers une collection faite sur une base scientifique. De cette façon Gabriele a commencé à cataloguer son petit et grand patrimoine. 

Au cours des années, ce qui a commencé comme une collection 'romantique' sur ceci ou cela plage, devient une véritable et propre passion, faite des recherches patients, échanges avec d’autres collectionneurs, collaboration avec les pêcheurs.